vendredi 14 octobre 2022

Running campagnard, p1


(Où l'on voit que la course ne se fait pas qu'à pieds ;-))


          C'était une de ces journées où l'on ne regrettait pas de s'être levé de bonne heure. Le temps était splendide, avec un beau soleil mais sans cogner. Le peu de vent permettait d'assurer une fraîcheur bienvenue. Ni trop chaud et ni trop froid, la quasi perfection.
          Les conditions étaient donc idéales pour entamer ce magnifique samedi par une course à pied. Pourquoi si tôt ? Tout simplement parce que non seulement la température était idéal mais en plus le cadre s'y prêtait bien : campagne en plein éveil, odeurs naissantes et agréables, couleurs vives. Tout pour profiter et se faire plaisir.


          A l'occasion, j'étais vêtu d'un t-shirt de sport classique mais aussi d'un short plus court qu'à l'accoutumée. J'avais prévu un petit sac à dos avec bouteille d'eau, casquette et crème solaire au cas où. J'étais dehors, près de la porte du jardin, à m'étirer et attendre que tu me rejoignes. Chose que tu fis peu après avoir eu cette pensée.
          En te voyant t'approcher de moi, je pris le temps de te regarder un peu. Et j'avoue que ce que je vis ne fut pas pour me déplaire ni me décevoir. En plus d'un petit sac à dos, tu portais toi aussi un t-shirt blanc (mais apparemment avec soutien-gorge, à mon seul et grand mécontentement. Tu n'avais pas joué le jeu sur ce point la, même si je pouvais aussi le comprendre) et un legging bleu marine proche du corps.  Tout ceci s'annonçait ... intéressant !


          Apres t'être un peu étirée aussi, nous décidâmes de prendre la route. Le début se fit sur un pas trottinant, tranquillement, afin de chauffer la machine comme on dit. Du coup, à part quelques banalités, nous n'enchangeames pas grand mot. Une certaine timidité/pudeur ou, là aussi, le temps de démarrer la machine, difficile à dire. Peut être un peu des deux.
          Ainsi, les regards furent un peu fuyants, concentrés uniquement sur le chemin en semi-terre et semi gazon qui traversait cette campagne profonde si calme à cette heure matinale. Même les animaux devaient encore dormir ! Quelle idée ... Bonne ou mauvaise, cela allait prochainement se déterminer mais nous ne le savions pas encore à ce moment là.


          A un moment, je commençai à accélérer le rythme _ ou alors c'est toi qui ralentissais un peu ou, là encore, un peu des deux ! Toujours est-il que je me retrouvais seul à courir. Bizarrement, je sentais des regards sur moi (comme si j'avais un œil dans le dos). Je ne pus deviner si c'était réellement le cas et ce qui se passait dans ta tête. Mais j'osais espérer que si c'était le cas, c'était plutôt positif et plaisant pour toi.
          Ce fut à ton tour d'accélérer pour me rattraper, ou moi de ralentir ou un peu des deux ! Tu me passais même devant, comme pour me montrer qu'être derrière moi était de l'histoire ancienne. Ayant une idée derrière (et dans) la tête, je décidais ne pas faire l'effort de te rejoindre. En effet, dans notre situation de course à pieds, il ne pouvait pas y avoir un meilleur poste d'observation que celui dans lequel je me retrouvais dès lors. Ainsi, je pris mon temps : je commençais par te mater les jambes (meme si le mouvement empêchait de bien observer) pour remonter jusqu'au popotin. Il possédait des formes assez généreuses et larges mais ce n'était pas pour me déplaire, bien au contraire ! Et le voir se remuer devant moi était plutôt ... satisfaisant ;-) Mes yeux firent des allers-retours du bas vers le haut puis du haut vers le bas. Tout cela pour m'imprégner mentalement de tes formes. Je ne sais pas combien de temps cela dura mais ce fut comme si tout ralentissait. Ce n'est que le fait que tu décélères le rythme et te retrouve près de moi à nouveau qui me fit sortir de ma torpeur. J'avais d'ailleurs à peine remarqué cette opération et ce furent quelques paroles dont je me souviens à peine (du genre "ca va, tu tiens bien le rythme ?") qui stoppèrent véritablement mon vagabondage imaginaire. J'osais espérer que ce n'était qu'une brève interruption car mon imagination débordante n'était pas encore allé au bout de ses idées.



          Après environ 30 minutes de course et à l'approche d'un vaste champ encerclé d'un enclos en bois et entouré d'arbustes et quelques arbres bien verts, je proposais de faire une petite pause. Chose que tu acceptas volontiers. Nous fimes attention à s'étirer et s'hydrater. Là aussi, de petits regards furtifs s'échangèrent entre nous. Comme un round d'observation mais en essayant d'être discret. Il fallait avouer que ca ne l'était pas vraiment. Ce qui rajouta encore plus de gêne.
          Puis tu fis une proposition à laquelle je m'attendais plus ou moins mais qui me surpris malgré tout. Avec ta petite voix mielleuse, tu me dis :
          - "Et si on profitait du soleil un peu, tant qu'il ne tape pas trop, pour prendre des couleurs ?"
          Ce à quoi je répondis assez instantanément :
          - "Oui, pourquoi pas, bonne idée. Comme tu en as souvent hein ! ;-)"
          Tu te dirigeas donc dans ce champ, plus particulièrement vers un de seuls grands arbres dont l'ombre était suffisamment protectrice et le dessous confortable pour s'y allonger tout en pouvant profiter de la lumière du soleil. Je te suivis car l'endroit me parût le plus approprié pour cette excellente idée qui, de toute façon, m'avait aussi traversé l'esprit. Le fait que tu aies osé l'exprimer montra quand même que l'on était sur la même longueur d'onde et que tu te sentais probablement moins gênée.



          Tu semblais avoir tout prévu _ manigancé serait meme le terme exact _ et sortis une serviette de ton sac a dos, ainsi qu'un pot de crème solaire protection extrême. Ni vu ni connu tu étalas la serviette au sol et t'allongeas dessus au pied de cet immense arbre (un chêne massif, apparemment âgé de plus d'un siècle). Et le plus naturellement au monde tu me dis :
          - "Eh bien voilà, tu vas pouvoir me mettre de la crème comme tu le souhaitais ;-)"
          Est-ce que cela devrait me surprendre ... En fait non, car je connaissais ton côté chipie. Et là il s'exprimait à merveille. Je m’approchais donc de toi, déjà allongée sur le ventre, bras croisés sous ton visage. J'osais à peine agir mais tu semblais lire dans mes pensées et me dis :
          -" Vas y hein, tu peux relever mon t-shirt. Sinon tu vas avoir du mal à étaler la crème dans mon dos :-)".
          Tout en disant cela, je sentis ton sourire malicieux, même si je ne vis pas entièrement ton visage. Je m'exécuta donc et remonta le t-shirt, dévoilant un joli dos qui semblait doux et déjà coloré. Le t-shirt arriva quasiment jusqu'au cou et je découvris un soutien-gorge du style sportif, proche du corps, de couleur foncée. Je commençais à te verser de la creme puis l'étaler doucement et un peu timidement, du bas vers le haut. Te toucher confirma que tu avais la peau bien douce. Là aussi, tu me sortis un peu de mon imaginaire en ayant le chic pour me balancer :
          -"Tu peux désagrafer le soutien-gorge, ça sera plus facile pour étaler".
          Bizarrement, je sentis toujours ce sourire malicieux, je ne sais pas pourquoi :-) Toujours est-il que encore une fois je m'exécutais (pas trop dans mes habitudes ça, mais ça ne me déplaisait pas dans cette situation). Du coup, étaler la crème devint plus facile et la sensation du contact avec ton dos plus complète. Désormais, ce sont mes deux mains qui s’occupaient de ton corps, faisant des mouvements alternés entre légers et plus profonds. Je jetais un œil à la partie de ton visage que je pouvais voir et il me sembla que tu souris un peu (mais pas malicieusement cette fois, quoique ...). On aurait cru que tu prenais plaisir et serais même sur le point de t'endormir, toi qui n’étais pourtant pas très sieste !
          Cette fois-ci, c'est moi qui t’interrompis dans tes songes. Je te dis :
          -"Excuse moi mais il serait peut être préférable que tu ôtes tout le haut. Ça serait plus pratique pour mieux intégrer la crème et aussi te masser à l'occasion. Tu te souviens que tu voulais tester mon massage, non ?"
          Un peu dérangée par cette interruption, tu semblas cependant trouver l'idée appropriée puisque sans dire un mot, c'est toi qui t'exécutas ("hum, je préfère" me dis-je dans ma tête) : tu te redressas un peu et ôta ton t-shirt ainsi que le soutien-gorge et les deux atterrirent sur le sol près de la serviette. Puis tu te rallongeas dans la même position sans broncher. Ayant fait cela assez rapidement, je n'aperçus qu'à peine ton imposante poitrine. Dommage ...


           "Très bien, c'est (re)parti donc, où en étions nous ?" me dis-je, plongé dans mes pensées en tête à tête avec moi même, malgré ta charmante présence.
          Je repris mon "entreprise" de massage, ton dos complètement dénudé et libre d'accès pour mes mains. Désormais je pus remonter jusqu'à la nuque, sans interruption. Mes mains se baladèrent sur ce joli dos, l'une derrière l'autre, de gauche à droite, du haut vers le bas, puis en sens inverse. Parfois elles ralentissaient pour sentir les éventuelles tensions, parfois elles appuyèrent un peu plus dessus afin de les éliminer. Puis elles te frôlèrent du bout des doigts afin de te faire frissonner. Et cela semblait marcher car ton corps se secoua légèrement.
          Je descendis même jusqu'au commencement de ta croupe. Tu ne réagissais pas, sans doute déjà un peu endormie. Oserais-je ? ... Je me posais la question, j'hésitais. Peut-être qu'un signe de ta part m'aiderait. Ou alors c'est ton silence qui signifiait "vas-y" ... ou pas ! ... Que d'interprétations ! Dur dur ! Et pourtant, en regardant de près, je vis bien que tu étais cambrée et que cette chute de reins possédait des courbures envoûtantes et des formes généreuses. Tout ce que j'appréciais. La tentation était là. Le tout était de savoir si elle pouvait être franchie ou pas.
          Je tentais quand même un geste : je descendis légèrement ton legging. Ainsi se révèla le début de ton fessier. J'y passa légèrement mes doigts engraissés par la crème solaire (pas aussi idéal qu'une huile pour masser mais bon ...) ... Toujours pas de réaction de ta part. Bizarre. Etais-tu profondément endormie ? Difficile de le savoir. Je me dis qu'il fallait peut être s'en tenir là. Tout comme ne pas oser te demander de te retourner. Que de (mauvaises ?) pensées qui me traversèrent l'esprit. Je sentis que cela me perturbait, tout en m'excitant. Sacré dilemme !


          Soudain, tu sortis de ta torpeur. Cela me mit le doute quant à savoir si tu dormais vraiment profondément. D'autres questions vinrent se rajouter aux précédentes ... Un sentiment bizarre entre agréable et gênant.
          Tu te redressas, récupéras  ton soutien-gorge et ton t-shift et te rhabillas assez rapidement, tout en me laissant furtivement le temps de t'observer et en voir un peu plus. C'est ainsi que je découvris  _ mais toujours pas complètement _ tes seins généreux. Cela confirma malgré tout qu'ils étaient magnifiques.
          -" Merci beaucoup pour la crème et le massage, ce fut très agréable. Mais bon, il faut qu'on y retourne hein. Sinon la course à pieds ne sera pas assez efficace, tu ne penses pas ?"
          Cela eu le mérite d'être clair mais de casser un peu l'ambiance. Ceci dit, ce n’était pas complètement faux, même si ...
          Tu ramassas donc la serviette, la crème solaire et remis tout dans ton sac. A regrets, nous quittâmes ce lieu fort agréable et cet interlude plus ou moins planifié. Y reviendrait t-on, mystère ...
          Apres quelques étirements, histoire de réveiller ces corps un peu engourdis, nous reprîmes le chemin et la course à pied. Au petit trot pour commencer. Ensuite recommença le bal des changements de rythme _ pour continuer le petit jeu de l'observation ? _ et le retour au bercail.


          Restait à savoir si l’occasion de renouveler cette course à pied (et mains ?) se représenterait. Encore une idée à imaginer, voire planifier. Bizarrement, il y eu comme une petite voix dans ma tête qui me dit que cela n'en resterait pas là. A tort ou à raison, je ne sais pas ...

dimanche 7 avril 2013

Lectures privées


          Comme convenu, j'arrive à la bibliothèque où tu travailles. L'heure se fait avancée dans la journée. C'est l'horaire de fermeture de l'établissement. Les dernières personnes à traîner quittent les lieux, tandis que je m'engouffre à l'intérieur en précisant à l'accueil que je suis attendu (et donc que je peux prendre le sens inverse du public). Je prends l'ascenseur et me rends à l'étage où tu es censée te trouver.
          Pour te faire plaisir (et une surprise), j'ai enfilé un beau costume noir avec cravate dans les tons rouge satin, ainsi qu'un gilet de soie associé. Cela fait très (trop ?) classe pour l'endroit et le moment mais tant pis... "Après tout, rien n'est trop beau pour elle" me dis-je. Et puis ce n'est pas une galère de le porter, même si je n'ai pas souvent la possibilité de le faire. L'occasion fait le larron et la rareté donne de la valeur...


          Je me dirige au comptoir où tu te trouves, plongée apparemment dans des fiches. Tu ne me vois donc pas immédiatement arriver. La surprise n'en sera que plus belle.
          Je m'adosse au comptoir et enfin tu redresses la tête, ayant sans doute senti une présence. D'abord effrayée, tu te sens rassurée en découvrant qu'il s'agit de moi.
          -  "Oh mon Dieu, tu m'as fait peur, je ne t'ai même pas entendu arriver".
          - "Eh oui très chère, je vois que tu étais plongée dans le travail, au point d'oublier l'heure"
          - "Ou excuse moi, quelques trucs à finir. Mais c'est fait. Et il est l'heure ... Donc voilà, je suis à toi"
(Une phrase que j'adore, synonyme de dévotion, de ... possession !)
          - "Mais dis donc, tu t'es habillée sacrement classe !... Wouaaah, je suis impressionnée !!"
          - "Ah tu as (enfin) remarqué" (je place le mot "enfin" pour te taquiner)
          - "Oh... oui désolée, je suis confuse"
          - "Ne t'en fais pas, ce n'est pas grave, je comprends. Et puis je pensais que ça te ferait plaisir, apparemment c'est le cas"
          - "Oh oui, pas de doute là dessus !... Merci, je suis d'autant plus gênée de ne pas l'avoir remarqué".
          - "Pas grave je te dis, tu l'as vu. Et puis l'important est que cela te plaise".
(Cela peut paraître un brin flatteur mais je suis ainsi, sincère et disant ce que je pense/ressens).
          - "Eh bien... j'apprécie beaucoup... Encore merci" (et cela semble même te gêner, on dirait presque que... tu rougis !... Un plaisir des yeux pour moi).
          - "Mais dis-moi, si on passait à ce pour quoi tu es venu ?" dit-elle, comme pour à la fois changer de conversation et en revenir à nos moutons.
          - "Evidemment, cela va de soi. Et c'est avec grand plaisir".


          C'est ainsi que nous commençons à arpenter les couloirs de la bibliothèque, parmi ces innombrables livres, rangés dans des étagères hautes et soigneusement classifiés. Par moment, on se croirait dans les sous-sol top secrets du FBI ! Cette sensation est d'autant plus accentuée par le fait qu'il n y a personne d'autre que nous deux, qu'il se fait tard et que par conséquent la lumière se fait discrète.
          Pendant que nous longeons une allée, je m'extasie devant la variété de tous ces livres ; encyclopédies, romans, essais... Le choix ne manque pas. Leur magie est de pouvoir décrire avec des mots des mondes imaginaires ou réels. Ce qui est fort, c'est que les mêmes mots ne raisonnent pas de la même manière selon chacun ; notre imagination peut nous amener (loin) dans des univers qui peuvent ne pas se ressembler.
          Tu es devant moi et, sachant où aller, tu me conduis parmi les rayons classifiés jusqu'à la catégorie "Arts". Là, à l'aide d'une échasse en bois de style ancien (comme on aime en voir dans les films), tu grimpes assez haut pour récupérer une oeuvre que tu sembles avoir déjà repéré. Cette action me permet enfin de t'observer un peu plus en détails : tu portes une jolie robe de couleur turquoise, arrivant au niveau des genoux, avec une ceinture à la taille. Ce qui a pour avantage (pour moi en tout cas) de révéler un peu tes courbes fort ravissantes au demeurant. En gravissant les marches, je peux noter qu'aux pieds tu portes des talons noirs élégants et hauts perchés mais pas trop. Et tes jambes sont vêtues de ce qui semble être des bas noirs à texture attirante rien qu'au regard. Ta montée se révèle gracieuse, même pour un acte qui parait aussi banal que chercher un livre dans une étagère ! Peut être que j'exagère le trait, un peu charmé que je suis. Mais sur le moment, c'est ainsi que tu m'apparais. Ta redescente (et la mienne sur Terre !) arrive rapidement et d'une claque qui me sort de mes songes, tu me lances "Voilà donc un livre qui regroupe plein d'images de tableaux comme on les apprécie. Tu verras qu'il est magnifique. Admirer les tableaux en vrai serait évidemment plus appréciable mais cela donne déjà une bonne idée". Je capte ce que tu dis, mais je suis encore un peu songeur. J'essaye donc de me reconcentrer ;
          - "Ah oui, en effet. En plus il est énorme ce livre, il doit en contenir des richesses"
          - "Oh que oui, des images de pratiquement tous les tableaux dont on a parlé. C'est ça qui est bien avec ce livre je trouve ; y a quasiment tout en un ! J'étais donc ravie de le dénicher"
          - "Tu m'étonnes" ("tout autant que moi de t'avoir déniché" me dis-je en douce et de manière qui pourrait paraître un peu... vicieux ! Bien qu'un peu étonné, j'avoue prendre plaisir en ma réaction intérieure. Sans doute mon côté face de la pièce...).
          Pour mieux me faire apprécier les images dans une situation plus confortable, tu te retournes vers l'étagère et le cales le livre en position grande ouverte contre une des rangées. Désormais, tu me tournes un peu le dos, légèrement de profil. J'en profite pour me rapprocher et me positionner juste un peu derrière toi. J'ai ainsi une vue imparable sur ta nuque. Elle semble être délicate et faire des appels de toute sorte ! (où est ce mon imagination qui me fait dire cela, je me le demande ! Que de voix provocantes et tentatrices en moi ! C'est le petit diable qui commence à se battre contre la raison). Tes cheveux soyeux la recouvrent un peu mais permettent quand même de l'apercevoir. Tu pourrais presque y sentir mon souffle. Mais ce n'est pas le cas... du moins pas encore.


          Tu tournes donc les pages et me montres une par une les images des tableaux que l'on avait repéré. Tu m'en fais découvrir d'autres que je ne connaissais pas. J'aime ta façon de t'extasier devant ces oeuvres qui, il faut le reconnaître, sont sublimes. Que de couleurs, de contrastes ! Quel sens du détail !
          A propos de détail, je ne peux m'empêcher de t'observer de cette manière. Ainsi, même tes petits mouvements de tête et d'épaules agités sont délicats. Ton corps entier est très expressif, pourtant tu es quasi immobile devant cette immense pile de livres ! Je place ma main sur l'étagère, manquant de peu de te toucher les cheveux. Elle se pose pas loin de ton bras maintenant le livre contre la rangée, prête à te frôler. Mais restons concentré ... le livre voyons, c'est sur le livre que mon attention doit se porter !
          Il est difficile malgré tout de ne pas lancer régulièrement et discrètement un regard sur toi. Et voilà que d'autres sensations commencent à s'emparer de moi. Ton parfum envahit petit à petit mes narines. Un parfum doux, pas agressif pour un sou ni trop présent. Une discrétion présente qui te caractérise. C'est tout toi ça ! Tu es tellement passionnée, emportée dans ce que tu fais que tu ne remarques pas mon manège (qui commence à me faire tourner la tête). Arriverais-je à me retenir ou...
          Je ressens comme un coup de chaud, je dénoue un peu mon noeud de cravate (il fait un peu chaud d'un coup sous ce costume). Par dessus ton épaule, je continue d'observer le livre que tu feuillettes comme une gamine découvrant un trésor. Ton attitude me fait sourire. Le fait que tu aies l'air toute joyeuse est enchanteur.  Tu es même presque excitée en étant statique ! Tu as des ressources assez insoupçonnées et cela me ravit.
          Je pourrai presque poser mon menton sur ton épaule. Une force contradictoire m'en empêche. Est-ce parce que la raison me dit que ce pourrait être déplacé ? Comment le prendrais tu ? Pas mal de questions, d'hésitations me traversent. A cause de (ou grâce à) toi, ce ne sont malgré tout pas les envies qui manquent.


          Ta tête se retourne vers moi comme pour observer ma réaction face à ce défile de chef-d'oeuvres. Ne t'attendant visiblement pas à ce que je sois si proche, tu ne réagis pas immédiatement. Mais ensuite je lis une expression de surprise dans tes yeux. Je te sens un peu hésitante dans tes dires. Comme si tu parlais mais qu'une voix intérieure te disait en même temps "tiens, je rêve ou il s'est bien rapproché de moi". Ce bref moment me permet d'observer ton visage ; tes yeux pétillent, tes lèvres sont brillantes. Tout l'ensemble dégage une sensualité, une certaine innocence qui contrastent avec les idées un peu tordues qui me traversent actuellement. Une sensation étrange... Comme s'il y avait une certaine envie de "souiller" l'innocence que tu dégages. Pourtant, je suis dans la retenue. Mais pour combien de temps...
          Apparemment pas trop longtemps. Car au moment où tu remontes sur l'échasse pour remettre le livre à sa place, la vision de tes jambes habillées élégamment de ces bas crée un déclic en moi. Et lorsque tu redescends, je place mes mains sur elles. Ce qui a pour effet immédiat de t'arrêter, sans doute par surprise (et aussi par peur de tomber). Mes mains montent et descendent le long de tes jambes, le contact de la matière accentuant en moi les envies nées depuis un moment. De ton côté, tu ne bouges pas. Ne voyant pas ton visage, je ne sais pas si c'est par peur ou au contraire par plaisir. En tout cas tu te laisses faire. Encouragé par cette absence de protestation, mes doigts remontent jusqu'à la frontière entre le haut du bas et ta chair. Le contact est tout aussi agréable sur le tissu que sur ta peau. Et lorsque mes doigts t'effleurent, je sens un frisson te parcourir. Cela m'encourage encore plus à continuer.  Je soulève donc un peu ta robe pour découvrir ce que tu caches dessous ; quel joli spectacle de voir un tanga noir en dentelle aussi élégant que le reste de tes vêtements Tu as vraiment du goût et un style qui me plaît ! Même si je le savais depuis que je te connais, cela se confirme. Mes mains ne peuvent résister à une telle tentation, elles vont donc caresser tes fesses là aussi à travers le tissu dans un premier temps. Je sens que tu en as la chair de poule, on dirait que tu n'attendais que cela. Pourtant tu ne dis rien, tu me laisses faire. Je continue donc mon exploration en passant les doigts d'une main sous le tanga. Et là j'entends enfin un son _ certes étouffé _ sortir de ta bouche. Il semblerait que j'ai fait mouche. Il faut dire que je ne suis pas insensible à ces fesses que je sens frissonnante et chaudes à la fois.
          Ayant placé mes mains sur tes hanches, je te dirige de manière à ce que tu descendes les dernières marches qui nous séparent. Tu ne dis toujours rien, tu n'as même pas tourné la tête, tu te laisses entièrement guider. Ce côté un peu soumis n'est pas pour me déplaire, bien au contraire c'est même très excitant ! Une fois arrivée à mon niveau  _ prévoyant que je suis _ je sors un foulard de ma poche et te le place devant tes yeux pour l'attacher. Ainsi, tous tes sens autres que la vision seront sollicités... Mes mains se replacent sur tes hanches puis descendent sur tes fesses. Je soulève ta robe, laissant paraître ta croupe à l'air. D'un mouvement, je t'oblige à te cambrer, de manière à ce que tes fesses soient encore plus tendues vers moi. De ton côté, tu appuies bien les mains sur l'étagère, afin de rester en équilibre.Cela me met dans de sacrés états ! Je sens ma verge prendre plus de place dans mon boxer. Ca y est, nous sommes dans le vif du sujet et ma patience n'a pas pu résister très longtemps. Il faut admettre que tu l'as un peu provoqué !
          La chaleur se fait de plus en plus présente et l'atmosphère pesante. Cela m'incite à desserer le noeud de ma cravate et déboutonner le haut de ma chemise. Je vais même jusqu'à ôter entièrement ma cravate. Elle deviendra désormais un accessoire, un élément de jeu. Je commence par te "fouetter" les fesses avec. La matière soyeuse de la cravate ne te fait pas mal. Mais cela chatouille et tu sens le contact de la soie avec ta peau, d'autant plus que tes yeux sont bandés. Tu es donc attentive à tout le reste. Tu sens encore plus la cravate lorsque je la fais glisser lentement le long de cette chute de reins qui me provoque. Dés lors, tu remues du popotin et cela ne fait qu'aiguiser mon excitation. Je continue donc de jouer avec mon accessoire et ton corps, en les laissant au contact l'un de l'autre. Je titille même ton entre-jambes avec le bout pointu . Et malgré la présence du tanga sur tes fesses, tu sens bien les chatouilles que cela provoque. Tu en redresses encore plus ta croupe, et ma verge dans le pantalon par la même occasion.


          Je décide de passer au niveau supérieur ; ma cravate va désormais servir de lien. Après t'avoir redressé et plaqué contre l'étagère, je la noue autour de tes poignets que j'ai ramené dans ton dos d'un geste un peu plus brusque. Je sens que cette action a créé aussi une excitation plus grande en toi. N'ayant pas d'autre choix et ne voyant rien, tu te laisses diriger par moi et tes autres sens en pleine ébullition ! On dirait que je lis dans tes pensées et que tu t'attendais à tout cela. Tu me l'aurais même demandé si tu étais moins timide et plus audacieuse. Mais le fait que tu te laisser diriger est une sacrée audace en soi ! Cela m'excite encore davantage ! Mais jusqu'où donc l'excitation nous mènera ...
          En tout cas, je suis en totale écoute de mes désirs et les concrétise. T'attacher, te voir les yeux bandés et à ma merci est tellement bon ! Ma bouche se rapproche de ta nuque et l'effleure du bout des lèvres. Tu arrives à ressentir ce geste qui n'a pas pourtant pas engendré de contact. Comme quoi j'ai bien fait de te recouvrir les yeux. Une de mes mains prend ta tête et la penche en arrière. Un soupir s'échappe de ta bouche que je recouvre immédiatement de mes lèvres ! Le baiser, aussi surprenant qu'il soit, se fait rapidement gourmand. Nos deux bouches s'unissent, d'abord du bout des lèvres puis entremêlées. Pendant que notre baiser s'enflamme, mon autre main ne manque pas de caresser tes fesses et de se glisser sous le tanga. Mon bassin s'approche du mien et s'y frotte. Tu peux ainsi sentir mon sexe en érection, malgré les couches de vêtements séparant nos corps. En t'embrassant, je sens en toi l'excitation que ce rapprochement engendre. Tes mains, même liées, essayent de me toucher. Mais je ne t'y autorise pas pour le moment.
          Plaquée que tu es contre moi, je peux laisser mes mains glisser sur ta robe pour te caresser le haut du corps. Le mouvement de mes doigts sur toi fait que tu te frottes encore plus, notamment au niveau du bas de ton dos. Forcément, cela ne me laisse pas insensible, bien au contraire. Et tu en es consciente depuis quelques minutes, tu en joues, coquine comme tu es ! Mes mains se fixent sur ta poitrine, que tu ne manques pas d'enfler pour bien les mettre en avant. Décidément, tu réagis au quart de tour et sais y faire en matière d'allumage ! Je brise le silence qui a duré un bon moment en te susurrant à l'oreille "Hum, tu es bien coquine et excitée dis moi, tu aimes ce qui t'arrive ?". Tu hoches la tête en signe d'acquiescement, comme pour ne pas interrompre l'intensité de tes sensations avec des mots. Je continue donc d'allumer la mèche (bien entamée ceci dit) en te glissant ce "Je continue alors, tu en redemandes ma charmante docile ?". Ta tête indique un oui encore plus ardent !
          Sans que tu y sois préparée, je te replaque contre la bibliothèque et t'oblige à bien te cambrer à nouveau. Tes fesses me sont ainsi exposées et soumises. Je descends le tanga jusqu'à tes chevilles. Pendant ce temps, ma bouche n'est pas loin d'entrer en contact tour à tour avec cette croupe puis tes jambes. Te voila donc cul nu ! Mes mains caressent tes fesses dans un premier temps, pour mieux ensuite les claquer. Ce geste te surprend et te fait sursauter. Un cri étouffé s'échappe de tes lèvres. A nouveau, ma main s'abat sur ce joli derrière. Rien qu'en deux fois, une rougeur apparaît. Tu as la peau qui marque facilement. Ce que j'apprécie particulièrement, c'est à la fois la petite douleur et le plaisir que tu sembles éprouver dans cette "sanction". Je renouvelle donc l'opération, ne manquant pas d'être à l'écoute de tes réactions, qui m'excitent toujours autant. 
          Après quelques claques sur ta croupe qui se révèlent plaisantes pour nous deux, tu brises le silence des mots en me lançant "Il y a une remise au fond. Tu vois la porte à ta droite ?". Freiné dans mon élan, je vérifie tes dires. En effet, malgré la luminosité discrète de l'endroit, j'aperçois une porte fermée au bout du couloir entouré des rangées de bibliothèques remplies de livres. Je te confirme donc que "Oui je vois". Ce à quoi tu répliques par "Eh bien si on y allait, on sera plus tranquille et bien installé, il y a une table aussi". Ma décision ne se fait pas trop attendre. Je me relève et te prends dans mes bras. Dévêtue et attachée que tu es, je prévois que tu n'auras pas l'aisance nécessaire pour marcher jusque là bas. Et puis c'est plus sensuel ainsi.


          Me voilà donc avec toi dans mes bras, le tanga accroché à tes pieds, bloqué par les talons qui les ornent. Tu ne me vois pas mais tu te sens emportée (c'est le cas de le dire). Mes mains étant prises, j'ai la chance que la porte de la remise soit entrouverte. Je la pousse avec un pied et pénètre donc dans la pièce. L'endroit est exigu avec une légère odeur d'humidité, ne présentant pas vraiment d'aération (pas de fenêtre, ni de VMC). C'est vraiment une remise, avec quelques étagères contenant des documents, des livres. Et sur le côté, collée au mur droit, une table, comme tu me l'as indiqué. C'est là que je te pose, face à moi. J'enroule tes jambes autour de ma taille et t'allonge. Je peux ainsi plonger dans ton cou pour y délivrer lentement et sensuellement une pluie de bisous. Mon sexe en érection est en contact avec ton entre-jambes, ce que tu ne manques pas de sentir et me donne la forte impression de t'exciter encore plus. Les mains liées dans le dos, tu es à ma merci. L'idée semble plus que te plaire. C'est même du concret !
          Pendant que ma bouche est au contact de cette délicieuse peau de ton cou, mes mains ne sont pas en reste, traînant sur tes jambes pour en arriver à l'entre-jambes. Là, délicatement, mes doigts te titillent et ta réaction se fait sans tarder. Tu es quasiment au summum de l'excitaiton et très réceptive. Au moindre effleurement, tes sensations sont en éveil. Ce qui est évidemment décuplé par le fait que ta vue soit obstruée. Mais bien que privé de visuel, lors de nos mouvements, le doux foulard frotte tout en caresses le haut de ton visage et te rend ce moment encore plus agréable.
          Vu ta sensibilité, j'y vais doucement mais sûrement. Tout d'abord, mes doigts caressent ton abricot soyeux. Puis mon majeur le pénètre. A peine aies-je commencé à franchir "la porte d'entrée" que je t'entends déjà gémir de plaisir. Cela m'encourage à continuer. Le contact de mes doigts tour à tour avec ton entre-jambes, tes jambes et la matière de tes bas est si agréable, je m'y attarde sur chaque parcelle de ton corps sans compter. Petit à petit, mon majeur et mon index pénètrent ton "intimité" qui devient de plus en plus humide. Explorer ton intérieur se révèle intense car j'entends des gémissements de plus en plus fort s'échapper de ta bouche. Au même rythme accélérant, mes baisers recouvrent ton cou, puis tes joues et ta bouche. Nos langues se lient, se mélangent goulûment. Les soupirs de plaisirs se font étouffés mais plus forts.
          Brusquement, je coupe cet élan, me redresse avec toi et dénoue tes jambes d'autour de moi. Je te détache les mains, te prends par les épaules pour te forcer à t'agenouiller. Encore une position de "soumise" fort agréable à mes yeux... et pas que(ue) ! Se sentant compressée, ma verge ne demande qu'à sortir. Pour répondre à cette "requête", je mets tes mains sur mon pantalon et te force à le déboutonner. Tu t'exécutes sans brancher. Tu sais où je veux en venir et tu es sur la même longueur d'onde de désir. Enfin tu vas découvrir ma verge qui se retient confinée dans mes vêtements depuis un moment. Enfin tu vas sentir le désir qu'elle éprouve et partager le tien avec.
          Sans plus attendre, tu as l'air prête à "exploser". Car bien que prenant ma verge délicatement entre tes mains dans un premier temps _ probablement pour faire connaissance et prendre tes repères _ tu ne tergiverses pas longtemps pour la prendre en bouche. L'humectant d'abord du bout des lèvres, tu commences le mouvement de va et viens plus profondément, comme si tu n'avais attendu que cette dégustation. Un peu surpris par tant de gourmandise, je ne peux qu'apprécier et profiter. Un grognement de satisfaction s'échappe de ma bouche, me faisant basculer la tête en arrière en fermant les yeux. Je me mets dans la même situation que toi ; vue en mode "off", afin de ressentir cela avec tous les autres sens. Qu'il est bon de sentir tes lèvres, ta bouche, ta langue sur mon gland. Qu'il est agréable de te tenir la tête en même temps, tes cheveux au bout de mes doigts et le rythme imposé en alternance entre toi et moi. Qu'il est bon de t'entendre prendre plaisir, malgré les sons étouffés. Qu'il est bon de te sentir soumise et ravie à la fois.
          Ma queue est dans ta bouche et même ta gorge. Tu sembles te régaler, moi aussi. Les soupirs de satisfaction s'intensifient. Mais là encore je n'ai pas envie de jouir dans ta bouche. Je réserve le bouquet final à une autre position. En attendant, je sens tes lèvres humides sur mon gland, ma verge. Les vas et viens dans ta bouche si coquine sont fluides.

          Je sens que la jouissance n'est pas loin. Donc je l'interromps en te stoppant dans ton élan gourmand. Tu sembles surprise dans un premier temps, ne sachant pas à quoi t'attendre sur l'instant. Je te redresse, te retourne et te plaque un peu sauvagement face contre la table. Ta croupe m'est ainsi exposée et cela renforce encore une fois mon excitation. Je me penche à ton oreille et te susurre des mots cochons. Cela aussi a le don de t'exciter encore plus. Mon sexe est en contact avec tes fesses.  Je m'y frotte, mon sexe bien dur et chaud est vraiment prêt à exploser. Je te croise les bras dans le dos et les maintiens d'une main. Délicatement, je pénètre tour à tour ton "jardin interdit" puis ton orifice arrière. Je t'entends gémir, surtout lorsque je te pénètre par derrière. J'alterne doucement un certain temps, avant de m'attarder dans tes fesses. Le contact est chaud, serré. Les frottements n'en sont que plus sensationnels. Les vas et viens s'intensifient, tout comme tes soupirs. Ceux-ci se transforment même en cris petit à petit. Du coup, ma cravate va désormais servir de bâillon. L'idée de t'entendre crier de manière étouffée m'excite encore plus, donc je m'empresse de te redresser la tête et te nouer la cravate autour de la bouche. L'effet ne se fait pas attendre, cela a l'air de t'exciter fortement aussi.
Je continue à te prendre par derrière, la jouissance est  très proche. Je me retiens donc un peu afin de faire durer le plaisir. Mais t'entendre gémir de plus en plus fort me donne du fill à retordre ! Je lâche tes bras que tu gardes cependant croisés dans le dos. Décidément tu sais ce que tu as à faire ;-) J'en profite pour bien te saisir par les hanches. Quelques fessées agrémentent la pénétration, ce qui entraîne un pic de gémissement à chaque contact de ma main avec ton arrière-train. Cela me fait te dire un "Hummm, tu aimes ça hein ma coquine soumise !", approuvé par un "oh oui" étouffé que je saisis quand même malgré le bâillon ! Tu es étonnamment désirable d'envie et de soumission, j'avoue que je ne m'attendais pas à autant. Je m'évertue donc à te pilonner de plus en plus sauvagement et intensément.  Cela t'oblige à t'accrocher avec tes mains aux bords de la table. Tes cris ne s'en font que plus hauts en décibels, heureusement étouffés par la cravate servant de bâillon !
          Ca y est, je sens que ma jouissance est à son summum. La tienne semble assez calquée sur la mienne. Je lâche un profond "aaah", me retire de tes fesses et éjacule pleinement dessus ! Un cri toujours étouffé s'échappe de ta bouche. Quelle apothéose ! Je m'écroule sur toi, enlève ton bâillon et t'entends enfin t'exprimer de vive voix. Nous sommes à bout de souffle tous les deux. Mais pleinement satisfaits. Dans cette position pas forcément hyper confortable, nous tâchons de récupérer. Cela ne m'empêche pas de te couvrir la nuque et le dos de bisous de temps en temps.


          En tout cas, tous ces livres auront été témoin d'une sacrée scène intime ! S'ils pouvaient eux même retranscrire ce qui s'est passé, il y en aurait des chapitres sulfureux supplémentaires dans leurs pages ! Doit-on se réjouir que cela n'arrive pas, difficile à dire. Car ce moment privé fut quand même un magnifique privilège. Et l'immortaliser ne serait pas déplaisant, loin de là...
          Pour autant, cette séance de lecture particulière restera donc comme un secret gardé par nous deux, donnant envie d'en partager d'autres...

mardi 19 mars 2013

Intensité nocturne


          21 heures, un soir de printemps. Il fait encore bon malgré l'heure avancé. Bien que bénéficiant d'une luminosité correcte, le soleil a disparu. Après tout nous ne sommes pas encore en été.


          Comme convenu, je t'attends là chez moi. Tu ne devrais pas tarder, ponctuelle comme tu es. Je suis allongé sur mon lit. Vêtu d'un beau costume pour l'occasion qui est spéciale. Alors que tu n'es pas encore présente, je m'évade dans mes pensées. Quelle sera ta tenue à toi ? Me gratifieras tu comme d'habitude de ton humeur guillerette et nonchalante ? Je n'en doute pas trop. Mais es tu aussi excitée que moi à l'idée de ce rendez-vous ?
          J'entends quelqu'un frapper à la porte. Trois battements courts, espacés à chaque fois de quelques secondes. C'est le signal ! Je n'ai pas verrouillé l'entrée, tu le sais. C'est donc le bruit de la porte s'entrouvant discrètement qui arrive maintenant à mes oreilles. Suivi de claquements de talons. A leur son, je les imagine grâcieux, sensuels et mi-hauts. Les pas se font plus proches. Toujours allongé, j'attends que tu apparaisses à ma vue. Ayant concocté une ambiance tamisée, ta silhouette se dessine enfin à mes côtés mais de manière progressive. Tu me glisses un petit "bonsoir toi !" d'une voix douce et sucrée. Rien que cela me donne de premiers frissons.
          Tu t'assieds sur le lit à mes côtés. Ta main se glisse dans la mienne. Je la redresse et la pose tendrement sur ta joue pour la caresser. Tu l'embrasses... Des petits gestes doux pour commencer... Ma main descend sur tes jambes. Ta robe noire est d'un style classique mais élégant. Dans la semi-obscurité, je devine des bas noirs. En jetant un oeil au pied du lit, je découvre enfin tes talons, noirs aussi et bien assortis au reste. Tu es sobre et belle.


          Je passe ma main sous ta robe et glisse le long de tes jambes. J'ai la confirmation que tu portes des bas, en m'attardant à la frontière entre le haut du bas et ta peau fraîche. Ce geste sensuel lance les hostilités. De ton côté tu balades ta main sur mon torse, redescendant jusqu'au haut du pantalon. Une bosse commence déjà à s'y former. Un volcan s'éveille...
          Immédiatement tu défait ma ceinture, ouvres tour à tour le bouton, la braguette. Puis tu descends délicatement le pantalon à hauteur de mes genoux. Me voilà ainsi en boxer, avec une érection non dissimulée (sauf par le tissu séparant ma verge de l'air libre). Cela semble te mettre en appétit ; tu passes ta main sur le boxer, suscitant un grognement de plaisir de ma part. Mes yeux se ferment un instant.
          Pendant ce temps, ma main traîne toujours sur tes jambes. Mais elle part explorer plus loin. Elle arrive à ce qui semble être de la dentelle recouvrant ton mont de Venus. De ton côté, tu commences à m'ôter le boxer, laissant mon sexe se redresser, fier de faire face à ton visage. Puis tu pivotes, de manière à me présenter ton entre-jambes à mon visage. Ainsi, chacun fait face au sexe de l'autre. Cette position est très excitante et nous en profitions tous les deux. Pendant que tes mains caressent mon sexe et commencent à l'humidifier avec de la salive, mes doigts écartent ton string et s'immiscent sur ton joli abricot recouvert d'un duvet entretenu. A peine ma langue l'effleure que je te sens gémir de plaisir à l'autre bout, tout en mettant mon sexe en bouche. Ce qui a pour effet d'étouffer le cri qui allait manifester ta joie. Mais ce son étouffé m'excite tout autant, voire plus. Je continue donc de titiller ton jardin secret avec ma langue, puis y pose mes lèvres afin de l'embrasser, le lécher. La réaction ne se fait pas attendre ; tu gobes encore plus goulûment mon sexe tout dur, tout en poussant des soupirs de plus en plus intenses. Le son émis par tes cordes vocales avec mon sexe en bouche réussit même à me faire vibrer, procurant une sensation agréable. Nous dégustons ainsi chacun nos sexes, arrivant à éprouver des sensations similaires quasiment au même moment.


          Après cette mise en bouche, tu pivotes à nouveau, pour que nos visages soient face à face. Sans perdre de temps, tu colles tes lèvres aux miennes.  S'ensuit une rafale de bisous, puis un baiser plus langoureux où les langues se mêlent. La dégustation peut continuer, d'abord lentement et sensuellement, puis intensément et sauvagement. Mes mains se perdent dans ta longue chevelure. Puis elles arrivent sur ton visage, pour le caresser délicatement, tout en continuant les baisers.
          Je défais la ceinture à ta taille, commence à remonter ta robe, dévoilant à l'air tes jambes et tes fesses toujours recouverte du string. Tu prends le relais et finit d'ôter la robe, me permettant d'admirer ton superbe soutien-gorge en dentelle noir, assorti au string et magnifiant ta poitrine déjà généreuse à la base. Pendant que tu jettes la robe par terre, mes mains atterrissent sur tes seins. Je les caresse, essaye de bien les prendre en mains et les coller l'un à l'autre. Tu dénoues l'agrafe à l'arrière, fait glisser très doucement les bretelles et ta poitrine se retrouve libérée entre mes doigts. J'en profite pour les prendre encore plus en mains, les caresser, titiller tes tétons qui sont bien redressés. Tes "hummm" m'incitent à continuer, pendant que ton bassin se remue sur le mien. Tes mains se plaquent contre les miennes, comme pour me guider dans le tripotage de tes seins. D'abord doux, tes gestes se veulent ensuite plus amples, plus brusques, comme si tu avais envie que je te les malaxe plus fortement. Puis tu me redresses la tête et la plonge entre tes deux seins. Plaquée contre eux, j'en profite pour les embrasser, les lécher puis sucer tes tétons. De suite, je t'entends émettre un "oohhh ouiiii" approbateur. Le frottement de ton entre-jambes sur le mien se fait plus insistant. Tu me replaques le torse sur le lit, descends un peu ton string et prends ma verge redressée entre tes doigts. Délicatement, tu l'orientes de manière à ce que le gland s'introduise dans ton orifice vaginal. Petit à petit, ma queue entière se retrouve en toi et je te vois ouvrir la bouche sans émettre le son qui se retrouve refoulé vers ton intérieur. Mais je devine le plaisir que tu y éprouves. Et il en est de même pour moi.
          C'est toi qui dirige le mouvement : ton bassin fait de lents vas et viens. En avant, puis en arrière, encore en avant, puis encore en arrière. Le rythme s'accentue. Je t'entends soupirer plus intensément, tandis que j'étouffe dans ma bouche un cri de plaisir. Ce qui ne m'empêche pas de grogner de manière audible.
          Désormais tu me chevauches, avec un mouvement de bassin intense, tes mains plaquées sur mon torse. Mes mains voyagent entre tes seins et ton visage, mes doigts se permettant de s'introduire dans ta bouche. Tu saisis l'occasion pour les sucer de manière coquine. Et encore une fois, les sons étouffés par la présence de mes doigts dans ta bouche ne font qu'amplifier mon excitation.


          Je sens que nous arrivons au summum du plaisir. La jouissance est proche, de ton côté comme du mien. Et alors que je ne me retiens plus pour étouffer mes expressions orales de plaisir, tu pousses un cri désormais complètement audible dans la pièce. Le cri de l'orgasme ! Le mien ne tarde pas et sort à la fois de ma bouche de manière sonore et de mon sexe de manière liquide. J'ai joui en toi et c'est tout simplement un bonheur !
          Nous restons figés ainsi quelques secondes. Puis tu t'écroules sur moi ! Nous sommes tous les deux haletants, épuisés par l'effort. En sueur, nous essayons de reprendre notre souffle, tout en se couvrant de baisers doux d'amants satisfaits de ce moment intime si intense.
          Mes bras t'enlacent, tandis que tu te loves sur ma poitrine. 


          Ainsi collés l'un à l'autre, il s'écoule un certain temps que je ne saurais estimer. Je suis tout aussi incapable de dire quelle a été la durée de ce moment magique et n'ai rien vu passer. Tout ce que je constate, c'est que la lune a fait son apparition. Et son reflet fait légèrement briller le métal de ma chaise roulante...

dimanche 28 octobre 2012

Sauvage


          Cela se sentait qu'on allait en arriver là. Dés les premiers coups d'oeil, la complicité était évidente. C'était lors d'une soirée chez des amis. Les convives étaient nombreux. Cela n'a pas empêché nos regards de se croiser. Et comme par enchantement, avec une sorte de télépathie, la même envie nous a submergé. Pendant la soirée, nous nous sommes cherché, croisé, rapproché sans jamais se parler. Des vas et viens d'une pièce à une autre, parmi tous ces gens. Des sourires évocateurs, des effleurements discrets mais sans toucher, des expressions du visage provocantes. Cela faisait partie du jeu. Un jeu dont l'issue nous semblait prédéterminée dans nos têtes.
          Thématique chic oblige, je portais un beau costume beige, avec cravate et gilet de soie violets aux reflets changeants. De ton côté tu avais une magnifique robe noire, mettant tes formes en valeur. Décolleté, talons aiguilles, tout était là pour ajouter de l'excitation à ce petit jeu un brin pervers.



          A une heure avancée de la soirée, je t'ai vu mettre ton manteau, prête à quitter les lieux. Mais ton regard était encore présent. Il cherchait le mien, d'un air de dire "je m'en vais, mais pas sans toi. Suis moi". Bien entendu, j'ai immédiatement saisi le "message". Après que tu sois sortie, je me suis dirigé vers l'entrée de l'appartement, afin de partir moi aussi. Evidemment je n'ai pas oublié de remercier mes hôtes et d'échanger quelques banalités du genre "ce fut une plaisante soirée, on se reverra bientôt... etc". Mais ma tête était ailleurs. La seule chose qui comptait était de te rattraper, même si je me doutais que tu m'attendais. J'ai donc descendu les marches de l'escalier à toute hâte, excité comme rarement ! A la sortie du bâtiment, j'ai regardé à gauche puis à droite. Et je t'ai vu, sur le trottoir d'en face, adossée à la porte d'une entrée de bâtiment. Assurément tu m'attendais comme prévu, le message était clair. Mais je ne t'ai pas rejoint de suite. Le jeu était tout tracé et commun dans nos esprits ; tu as commencé à t'éloigner et moi à te suivre en gardant toujours une certaine distance. Ceci m'a laissé le loisir de t'observer, te dévorer du regard : cette démarche chaloupée, ce déhanchée, les talons qui claquent sur le bitume ... mon Dieu que c'était agréable ! Tu faisais tout pour me provoquer, attiser mon excitation. Et cela fonctionnait à merveille. Je sentais déjà mon membre se réveiller dans mon pantalon. Lui aussi avait capté le message !
          De temps en temps, je sentais que tu avais envie de te retourner, comme pour capter mon expression et me provoquer encore plus. Mais tu ne l'as pas fait. Ce qui ne faisait qu'accentuer l'envie bien évidemment.



          En arrivant près de chez toi, mon coeur battait la chamade ! Car je savais à peu près comment la suite allait se dérouler. Tu as ouvert la porte d'entrée du bâtiment, en n'omettant pas de jeter un petit regard discret dans ma direction, pour me jauger mais aussi estimer si j'aurais suffisamment de temps pour ne pas que la porte se referme à mon nez. Pendant que tu te dirigeais dans le hall vers l'ascenseur, je me tenais à la porte d'entrée que j'avais attrapé au vol. La place était déserte, il n y avait que nous deux ("génial" me disais-je dans ma tête, l'excitation de plus en plus présente).
          Une fois l'ascenseur arrivé, tu es monté dedans et t'es retourné en me regardant. Ah ce regard évocateur que tu m'as lancé, je ne peux l'oublier ! Tout était dit sans un mot ! D'un pas hâtif, je t'ai rejoint avant que la grille se referme. Je me tenais droit à tes côtés, sans te regarder. Mais il était évident que tout mon corps et mon âme étaient déjà avec toi. La grille de l'ascenseur (à l'ancienne) s'est donc refermée, l'ascenseur a commencé à monter ... tout comme mon désir qui a atteint un sommet. Je me suis dés lors précipité sur toi, te prenant dans mes bras et t'embrassant langoureusement sur la bouche. Tu devais t'attendre à cela puisque tu en as fait de même. Je t'ai plaqué contre une des parois de l'ascenseur, ma main relevant  ta jambe et la collant à ma hanche. Tout en continuant à t'embrasser, j'ai soulevé tes bras et les ai plaqué au mur. Mes baisers descendaient le long de ta nuque, ma main caressait ta jambe par dessus tes bas noirs si soyeux. Puis je suis remonté vers tes seins généreux, pour les prendre à pleines mains. Le seul son que j'entendais sortir de ta bouche était un gémissement de plaisir.




          L'ascenseur s'arrêtant à ton étage, la grille s'est ouverte. Le fait qu'il y ait quelqu'un ou pas ne nous a pas plus perturbé que cela. Quelquepart, nous étions convaincus qu'il n y aurait personne et trop dans le feu de l'action. Nous avions raison ; il n y avait personne. Tout en continuant à s'embrasser, nous nous sommes dirigés sur le palier de ton appartement. Pendant que tu ouvrais la porte, j'en profitais pour continuer à t'embrasser dans le cou, te caresser les hanches. Ce qui fait que tu avais du mal à glisser la clé dans la serrure ! Cela a duré quelques minutes, qui parurent interminables et rapides à la fois, tellement j'étais concentré sur toi. Le temps, le lieu et une éventuelle présence n'avaient plus d'importance. Puis avec un mouvement rapide, nous nous sommes faufilés à l'intérieur. Te plaquer contre la porte a permis de la refermer. Tout en enlevant ton manteau et le mien, je continuais à mélanger ma langue avec la tienne dans une pénombre sexy en pareil circonstance. Les baisers étaient fougueux, intenses. Tout ce que nous pouvions entendre, c'était nos souffles haletants.

          D'un geste vif, je t'ai retourné et plaqué tes bras contre la porte. T'obligeant à te cambrer, tu t'es exécutée. A ce moment, je n'avais qu'un seul désir, de plus en plus ardent. Et tu semblais être consentante, voire même demandeuse. J'ai soulevé ta robe et arraché ton string, dont j'ai à peine eu le temps d'apprécier la beauté, à part de sentir la dentelle au toucher. Devant ta croupe si magnifiquement exposée, mon sexe était en érection totale sous mon boxer. Une main te tenant par la nuque, j'ai introduit un doigt de mon autre main dans ton sexe, que j'ai immédiatement senti réceptif. Tout ceci avait eu le même effet sur toi, tu étais trempée. Tu as poussé un petit cri de plaisir.


          Toujours en te tenant par la nuque, Je t'ai amené jusqu'au canapé du salon, ai plaqué ton visage sur l'assise, fesses à l'air. La vue de ton postérieur cambré avec les bas noirs était terriblement sexy et excitante. J'ai immédiatement déboutonné mon pantalon et l'ai descendu, ainsi que mon boxer. Ma queue bandante était ainsi érigée à l'air libre, prête à sévir. 
          Sortant un mouchoir en tissu de ma poche de veste, je t'ai bâillonné. Puis te prenant par les hanches _ en n'omettant pas de claquer tes belles fesses au passage _  j'ai introduit mon membre dans ton sexe mouillé. Ceci s'est accompagné par un gémissement de ta part à travers le bâillon, m'excitant davantage. Les va-et-viens se sont intensifiés. Au fur et à mesure que je te pilonnais, tes cris étouffés gagnaient en amplitude, me conduisant à te prendre de plus en plus fort. C'est ensuite de tes fesses que je me suis occupé ; elles ont aussi eu le droit à un pilonnage puissant, tout en te maintenant par ta longue crinière. Les sensations du "cavalier enfourchant sa monture" me faisaient grogner de plaisir.
          L'envie arrivant à son apogée, je voulais aussi en faire profiter ta bouche. Dés lors, je me suis retiré de tes fesses, t'ai brusquement redressé pour te placer accroupie devant ma queue toute raide et chaude, dégoulinante de liquide pré-éjaculatoire. En t'ôtant le bâillon, un gémissement s'est échappé de tes lèvres, traduisant l'excitation encore présente du pilonnage. Me saisissant de ta tête entre mes mains, je t'ai obligé à prendre mon sexe en bouche. Je t'ai imposé les vas et viens et ai pu apprécier là aussi tes cris étouffés. Ceci a eu pour effet de me faire soupirer d'extase. Accélérant le mouvement jusqu'à la jouissance, j'ai ainsi pu éjaculer dans ta bouche et apprécier ton regard coquin/gourmand manifestant le même plaisir. L'éclairage tamisé provenant de l'extérieur et traversant la fenêtre du salon donnait un reflet particulier au sperme coulant de tes lèvres : une image de cochonnerie sans tabou, dont je me délectais.


          Toujours sans mots, la soirée-jeu s'est ainsi achevée. Mais la nuit ne faisait que commencer... 



mercredi 11 juillet 2012

Brusquement


          Tu arrives chez moi en jupe et t-shirt moulant. Je t’ouvre, tu rentres, on se fait la bise. Mais de suite, j’ai envie de toi. Tu as à peine le temps de dire ouf que je te plaque face contre le mur ! Je me colle à toi, sens ton parfum à ta nuque. Je prends tes bras et les soulève pour les coller au mur. Ensuite mes mains descendent le long de ton corps. Elles s’attardent sur tes fesses, que je trouve cambrées et excitantes. Puis je descends sur tes jambes, je les caresse. Je soulève ta jupe, me retrouve nez à nez avec tes superbes fesses. Je m’empresse de les lécher, les mordiller et manger. C’est un délice ! Pendant ce temps, mes doigts viennent titiller ton sexe par-dessus le string.  Je ressens tes frissons, tu es immobile et collée au mur mais ton corps réagit comme il peut à mes caresses. Finalement, tu semblais n’attendre que cela. Tu ne dis rien et dans le silence, on en entendrait presque le son de mes doigts parcourant ton corps. Je m’attaque au string, que je descends délicatement le long de tes jambes. Là aussi je sens des frissons te parcourir par le contact du doux tissu avec ta peau. Je soulève un à un tes pieds (avec talons) afin d’ôter le string. Puis je pose mes mains sur tes fesses, que je caresse, lèche et mordille à nouveau. Elles me font craquer, cela me fait bander ! Pendant que ma bouche s’occupe de cette si belle partie de ton corps, mes doigts glissent encore sur ton sexe, pour le titiller. Ta petite toison de poils est bien entretenue, je sens que cela commence à s’humidifier. Mes doigts pénètrent légèrement ton sexe et là, je sens encore plus d’humidité !


          Je me redresse et te retourne, plaquant encore tes bras sur le mur. Tu te laisses faire et sembles aimer être soumise. Je le vois dans ton regard. Au passage, je t’adresse un petit bisou sur la bouche. Tu fermes les yeux, j’en profite pour te faire un baiser pulpeux en prenant tes lèvres entre les miennes. J’entends un léger soupir de satisfaction. J’introduis ma langue, qui entre en contact avec la tienne. Puis tu tends ta langue, que je m’empresse de sucer gloutonnement ! Le soupir se fait plus intense.


          Je soulève ton t-shirt de manière à recouvrir ta tête avec. Tu es ainsi aveuglée et « bâillonnée ». Je me retrouve cette fois nez à nez avec ta généreuse poitrine. Hummm, que cela m’excite aussi. Je dégrafe subtilement ton soutien-gorge (fort joli au demeurant), laissant tes seins balloter librement. Le contact de mon doigt avec tes tétons suffit à les redresser et te faire légèrement sursauter. Tu as toujours les yeux fermés. Tu sembles vouloir t’abandonner et juste ressentir les choses. Cela me plait. Ma bouche va donc en contact avec chacun de tes seins tour à tour. Une léchouille pour l’un, un suçon pour l’autre, un mordillement pour l’un, une dégustation pour l’autre. Je prends tes poires en pleine bouche puis les malaxe délicatement, comme le boulanger qui pétrirait sa pâte avec passion. Pendant que je te déguste avec grand appétit, je t’entends gémir de manière étouffée à travers le t-shirt recouvrant ton visage.


          Je redescends vers tes jambes pour t’enlever la jupe. Le t-shirt continue de recouvrir ta tête. Je t’entraîne vers le salon, te guidant à la manière d’un chien d’aveugle. Tu te laisses faire. Une fois dans le salon, je te force à t’agenouiller, puis j’ôte le t-shirt de ta tête. Désormais tu es nue. Tu as toujours les yeux fermés. J’ouvre la braguette de mon pantalon et dirige ta tête vers mon abdomen. Par ce geste, tu comprends ce que j’exige de toi ; tu places tes mains sur mes hanches, descends mon pantalon. Tes doigts se baladent sur mon boxer et un moment, tu entres en contact avec mon sexe en érection à travers le tissu noir et cotonné. J’entends un « hummm » sortir de ta bouche. Je te laisse descendre doucement mon boxer, révélant mon sexe qui se retrouve redressé vers ton visage. Tu ouvres les yeux et j’y lis la gourmandise qui les envahit. Après avoir posé tes mains dessus pour le caresser, tu poses tes lèvres dessus, le lèche puis l’aspire goulûment dans ta bouche. Je t’entends gémir mais de manière sourde _ ayant la bouche pleine comme une gourmande ;-) _ et cela m’excite encore davantage, m’amenant moi aussi à pousser un grognement de plaisir. Mes mains se saisissent de ta tête et t’accompagnent dans les vas et viens. Je te guide et même t’impose le rythme de la gourmandise dont nous profitons tous les deux.


          Sur le point de jouir, je me retiens pour passer à autre chose et réserver le meilleur pour la fin. Je te stoppe donc dans ton élan, prends un foulard et te bande les yeux. Puis je t’allonge sur le ventre, tends tes bras et les attache aux pieds de la table. J’en profite aussi pour te bâillonner avec un autre foulard. Te voilà encore plus à ma merci et cela m’excite. Ma verge en est encore plus rigide et redressée ! Je te caresse le dos et le parcours de haut en bas du bout des doigts. Immédiatement tu réagis en te courbant et émettant un bruit étouffé par le foulard qui couvre ta bouche. Je fais plusieurs vas et viens en rapprochant mon visage. Les chatouilles font que tu te cambres et un moment, tes fesses galbées entrent en contact avec mes lèvres. Je ne me fais pas prier pour les embrasser, les lécher. Ma langue remonte du creux de tes reins (avec effet immédiat de te faire encore plus cambrer) jusqu’à ta nuque. Ton goût est délicieux et ta réaction _ gémissements et mouvements d’un corps sensible mais attaché et donc limité en mouvements _ ne fait qu’augmenter mes envies et mon excitation. Je profite de ta soumission pour faire ce que je veux ; toucher-caresser tout ton corps, le lécher et le couvrir de baisers. Je m’attarde dans les zones érogènes (nuque, creux des reins, le long du dos, fesses …).


          Pendant que ma langue parcourt tes courbes, mes doigts ne restent pas inactifs et traînent aussi sur ton corps vallonné, pour finir par atterrir entre tes jambes. Tour à tour, mes doigts puis ma langue titillent ton jardin secret. Pour préparer le terrain, mes doigts pénètrent l’entrée de ton vagin et le titillent. Je sens encore de l’humidité, preuve que tu apprécies. Après que mes doigts aient glissé le long de tes jambes, je décide de passer à l’étape suivante. Je redresse ta croupe, qui m’excite encore plus dans cette position hyper cambrée. Je la fesse doucement puis intensifie la fréquence et le geste. J’entends les quelques cris que tu pousses malgré le bâillon. Mais dans la tonalité, je comprends que ce sont des cris de d’excitation. Je me colle à ton arrière-train, mon sexe se frottant sur tes fesses. Leur douceur combinée à celle de ma verge tendue font que les sensations deviennent encore plus agréables, m’amenant à émettre un son de satisfaction. L’humidité de ton entre-jambes permet de lubrifier la zone et mon sexe. Je peux ainsi plus facilement te pénétrer et intensifier les sensations. Mon sexe rentre doucement dans le tien, je le ressors un peu puis m’enfonce dans ton intimité. Je commence à accélérer le mouvement, ce qui a pour effet de nous faire gémir tous les deux. Ton gémissement est étouffé par le foulard dans ta bouche mais il n’en demeure pas moins fort en plaisir. Mes va-et-viens se font de plus en plus pressants et rapides,  provoquant un « ohhh » de ma part et un « hmmmm, gmmm » de ta part. Je te tiens par les hanches tout en te prenant en levrette, le claquement de nos deux corps en contact se faisant de plus en plus entendre. J’en profite aussi pour t’asséner quelques fessées, ce qui te fait encore plus gémir à chaque fois ! Je kiffe de te baiser de cette manière _ soumise et cambrée que tu es.
          Les gestes gagnent en intensité et sauvagerie, tout comme le plaisir. Je le sens au bout de mon sexe et dans chaque partie de mon corps. Arrivant au bout de ma jouissance, je me retire et éjacule sur tes fesses ! Un cri de plaisir s’échappe de ma gorge. J’entends à peine ta jouissance, masquée par ton bâillon. Heureusement, mon corps a ressenti ton plaisir. Une fois que mon liquide a fini de se répandre sur ta croupe, je m’allonge à tes côtés, haletant et en sueur. Je respire par la bouche pour récupérer. Je tourne la tête vers toi : je te sens aussi fatiguée mais comblée.


          Après s’être reposé, on pourra repartir pour une nouvelle aventure…